Les membres de CIL ont approfondi le thème de la « synodalité en action » en se focalisant sur les dix questions du document « Pour une Église synodale : dix pôles thématiques à approfondir », à savoir : les compagnons de voyage, écouter, prendre la parole, célébrer, coresponsables dans la mission.

Au vu de l’abondance des paroles échangées au fil des rencontres (20 nov 21; 5 fév 22), le temps de partage a souvent semblé bien court, au vu de toute la richesse des propos tenus dans chaque groupe :

  • La synodalité, c’est marcher ensemble avec discernement, c’est centrer l’Église sur sa base.
  • La synodalité suppose l’écoute mutuelle.
  • Un progrès vient d’être concrétisé par le pape qui a officialisé trois ministères laïcs. Il faut toutefois éviter de considérer la question du ministère des laïcs comme une réponse au manque de prêtres.
  • Les jeunes sont déconnectés par rapport à la pratique religieuse. Il y a plus de gens qui prient que de gens qui croient en Dieu. N’hésitons pas à dire aux prêtres : osez enseigner !
  • La priorité doit être la jeunesse. Le discours veut s’adapter à la jeunesse. Celle-ci ne connaît pas assez l’Église. Ce qui frappe, c’est la vraie volonté d’écoute des jeunes et leur besoin de spiritualité. L’écologie est aussi une recherche d’espérance!
  • Il convient de travailler la reconnaissance à chaque niveau de l’Église. S’élever contre toute tendance au cléricalisme. Vivre la parole de Dieu en amont par la lecture des Écritures.
  • Vivre l’espérance, c’est mettre du sens dans ce qu’on fait.
  • Il faut prendre en compte la diversité du peuple de Dieu.
  • La synodalité suppose : Communion, fraternité, participation et mission. La condition est qu’il y ait une communauté. La Mission c’est relayer le salut, le souci du bien commun et de l’espérance face à un monde où le péché collectif est important.
  • À notre époque, il est finalement plus facile de trouver des laïcs qui s’engagent que des prêtres.
  • Il n’y a pas de synodalité sans un équilibre hommes-femmes
  • Il faut faire confiance à toutes les initiatives nouvelles et valoriser l’activation de pôles principaux.

En filigrane, l’expérience des pèlerins d’Emmaüs nous a accompagnés dans nos échanges quant à l’ouverture à la dimension spirituelle chez de nombreux contemporains notamment chez les jeunes, à la nécessaire attitude de confiance à l’égard des initiatives nouvelles et à l’importance d’avoir des communautés capables de soutenir leurs membres.

Catégories : Echos